Description

drapé de tissus usés mais soigneusement noués, tenant dans sa main un bâton qui devient sceptre. L’autre, debout à ses côtés, lui tend une paire de chaussures comme un cadeau solennel, ou une offrande silencieuse.

Le trône ici n’est ni doré ni sculpté : il est fait de pierres, de ruines et de dignité. Tout autour, le décor témoigne d’un monde effondré, mais la posture des enfants impose calme, respect et gravité. Le sceau en arrière-plan, « Un temps marqué par des événements néfastes sur l’humanité », renforce la dimension mémorielle et critique de l’œuvre.

Le Trône interroge la place de l’innocence dans les contextes de guerre ou de crise. Qui règne sur les ruines ? Quelle autorité naît dans l’absence ? Par ce geste simple, l’artiste transforme la survie en symbole, et l’enfance en royauté fragile. Une œuvre puissante, où le pouvoir n’est plus force, mais humanité.