Description

Dans un paysage ravagé de ruines et de douleur, deux enfants sont figés dans un moment d’une rare humanité. L’un, debout sur une pierre, dépose délicatement une paire de chaussures sur la tête de l’autre, assis, tenant un morceau de bois comme un sceptre. Ce geste, simple en apparence, devient profondément symbolique : la chaussure se transforme en couronne, conférant au second enfant une dignité royale malgré la misère environnante.

Leurs corps, marqués de textures et de motifs comme une mémoire inscrite dans la peau, contrastent avec le fond sépia, témoin muet de destructions passées. On lit en arrière-plan le sceau : « Un temps marqué par des événements néfastes sur l’humanité », qui ancre la scène dans une histoire de conflits, de pertes, mais aussi de résilience.

La Couronne parle de transmission, de solidarité et de reconnaissance. Dans un monde fracturé, l’artiste fait émerger une scène d’espoir silencieux : celui où la noblesse ne vient pas du pouvoir ou de l’or, mais du regard qu’on porte sur l’autre, et du soin qu’on lui accorde.