Né en 1995 à Douala, NGOUPAYOU Mohamed Mounir est un jeune plasticien de nationalité camerounaise. Il fait ses études, en Arts plastiques & Histoire de l’art, à l’Institut des Beaux-Arts de Dschang à Foumban a entre 2014 et 2019. Il obtient une licence et un Master professionnels.
Né en 1995 à Douala, NGOUPAYOU Mohamed Mounir est un jeune plasticien de nationalité camerounaise. Il fait ses études, en Arts plastiques & Histoire de l’art, à l’Institut des Beaux-Arts de Dschang à Foumban a entre 2014 et 2019. Il obtient une licence et un Master professionnels. En s’intéressant aux Arts décoratifs, il crée et peind des fresques et revêtements pour les espaces d’intérieurs dans ses débuts. Il compte plusieurs expositions collectives, et deux expositions individuelles (Fractale en 2021 et Plasticité en 2022). Il expose pour la première fois en 2013 au Parcours Vita de Douala suite à la Foire des 10 ans du Crayon de Djino organisée par les Brasseries du Cameroun. En septembre 2020, il expose pour le salon d’automne de Paris, il est nominé au Cameroon Creativity Award en 2023. En Février 2024 il est invité pour la Rencontre Internationale de Peinture de Ouagadougou (RIPO). Avec un penchant pour les arts digitaux, il bénéficie d’une formation intensive sur les NFTs, avec l’équipe d’OxArt à l’IFC de Douala en Février 2024. Influencé par le Pop-art et les Sculptures de Rodin notamment le penseur, ses travaux expriment des états de plasticité et de résilience à travers des compositions figuratives d'êtres humains. Après avoir reçu le prix Goethe découverte en 2021, Il a travaillé sous le suivi de l’artiste camerounais Boris Nzebo et de la critique d'art Christine Eyene pour sa première exposition individuelle en décembre 2021 au CIPCA (Centre Internationale du Patrimoine Culturel et Artistique).
Il existe très souvent une fragile présence en chacun de nous, des faits vécus de notre enfance, de notre adolescence ou pendant notre vie d’adulte. Elle touche toutes les couleurs de personnes. C’est souvent dans les instants fragiles qu’on se sent en mesure de libérer une véritable source d’espoir, de potentialité et de libérer un meilleur de nous-même. Je présente l’être humain à travers des états de dépression à la contemplation d'un bien être depuis l'intérieur.
Nous avons tous un point d’ombre, quelque chose ou quelqu’un. Un moment où tout va mal et un moment où tout va bien. C'est un contraste récurrent dans mon travail. C’est dans ce sens que, nous aspirons tous à une amélioration des conditions de notre vie, lorsque tout ne va pas comme on le souhaite.
L’art révèle très souvent cette fragilité qui se cache et nous appréhende à vivre avec elle, de voir une beauté dans toute situation d’affliction, faire acte de tolérance envers autrui, apprécier la diversité de la nature et ainsi de laisser manifester l’être divin, intègre et aimant qui sommeille en nous, Mes réalisations projettent un idéal de la personne et traduisent une élévation ou une illumination interpellant l’humain. Cette capacité qu'il a de devenir une version améliorée de lui-même à travers une difficulté présente. La diversité chromatique dans mes travaux, est un moyen pour moi de connoter une diversité de cultures d’une part et d’autre part c’est une marque d’aisance, J’utilise des neurones, les écritures et les motifs issues de mon environnement culturel pour traduire une infusion d’informations et de connaissances afin de représenter la plasticité et la résilience humaine.
Artiste Camerounais